La musique africaine donne le ton du Dynamo Fest

Située en plein cœur du quartier des Quatre-Chemins, à Paris, la Dynamo de Banlieues Bleues constitue un lieu d’exception et de qualité pour la musique. L’année dernière, la Dynamo fêtait ses dix ans d’existence avec la création d’un « mini-festival », le Dynamo Fest. Cette année, le festival a prévu une programmation calquée sur la musique africaine.

Du 6 au 8 octobre, la 2e édition de ce festival s’intéresse à la musique africaine. Tout commence le vendredi 6 octobre avec Léontina Fall, qui chante en solo en caressant sa kamele n’goni (un petit cousin de la kora). Des mélodies qui lui rappellent son tendre Sénégal. Elle laissera la place aux Français The Afrorockerz qui savent donner le ton du groove et au Ghanéen Pat Thomas, ambassadeur du highlife.

 

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Eve Risser sera également de la partie. Son rapport à la musique s’exprime le mieux sur scène où elle crée des rythmes qui suggèrent la découverte des musiques africaines, qui est véritablement à l’honneur dans ce festival. Et il y en a pour tous les goûts. Des rythmes endiablés, mais aussi la douceur et le calme de la musique du continent à travers les mélodies de l’accordéoniste cap-verdien Bitori, légende du funana. Un genre qui a été revisité avec la compilation sortie l’an dernier par le label Analog Africa. Les rythmes angolais seront aussi présents avec le DJ Batida, dont les enchaînements font réagir tous les publics.

Le Dynamo Fest fera ressortir le fait que la musique africaine rassemble tous les genres. Aujourd’hui, les passerelles entre artistes africains et occidentaux engendrent des rencontres pures et authentiques qui ouvrent les champs musicaux de demain. Des créations tous azimuts basées sur l’échange, la collaboration et la liberté.