
Les grands acteurs du numérique ont les yeux braqués sur l’Afrique, bluffés par l’inventivité des Africains, devenus incontournables en la matière.
En quelques années seulement, le continent africain est devenu le parangon des applications et le lieu où se construisent de belles histoires digitales. On pense bien sûr à M-pesa au Kenya, à Afrimarket devenu le champion du transfert « cash to goods » entre la France et l’Afrique, à Jumia qu’on présente comme l’ «Amazon africain», etc.
L’Afrique, un marché prometteur pour le digital
Il faut dire que les compteurs s’affolent dès qu’il s’agit des possibilités de gains du numérique en Afrique. Rien qu’en 2016, le fonds de capital-risque créé par les start-up africaines a totalisé un record de 366,8 millions de dollars et devrait atteindre le milliard de dollars d’ici 2018 . Selon le magazine The Economist, « les entreprises opérant en Afrique récoltent déjà des gains qui se comparent favorablement avec celles de leurs opérations ailleurs ». De bons résultats qui s’expliquent par la part grandissante du numérique dans le PIB des pays africains, lequel atteint aujourd’hui une croissance moyenne de 5 % qui devrait monter jusqu’à 8 % en 2020.
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